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18.03.2025

Les personnes souffrant du rhume des foins n'ont pas à craindre une dépendance aux sprays nasaux

Certains sprays nasaux peuvent entraîner une dépendance s'ils sont utilisés pendant une période prolongée. La muqueuse nasale s'habitue rapidement aux principes actifs décongestionnants. Les sprays nasaux contre le rhume des foins sont toutefois sans danger à cet égard : les corticoïdes et les antihistaminiques n'ont pas d'effet d'accoutumance.

Les sprays nasaux soulagent rapidement la congestion nasale. Quelques pulvérisations suffisent pour dégager rapidement les sinus. Certains sprays peuvent toutefois entraîner une dépendance. Cela est dû à des principes actifs tels que la xylométazoline, l'oxymétazoline ou la phényléphrine. Ils provoquent la contraction des vaisseaux sanguins dans la muqueuse nasale, ce qui entraîne un dégonflement. Cependant, les tissus s'y habituent rapidement. Si le spray nasal est utilisé pendant plus d'une semaine, il peut y avoir un effet rebond : la muqueuse gonfle à nouveau dès que l'effet du spray s'estompe après quelques heures. Sans spray, il est impossible de respirer librement par le nez. Les personnes concernées sont pour ainsi dire dépendantes au produit.

Les personnes souffrant du rhume des foins n'ont cependant pas à s'inquiéter : l'effet de dépendance n'apparaît pas avec les sprays nasaux contenant de la cortisone et des antihistaminiques. Les corticoïdes tels que la mométasone ont un effet anti-inflammatoire sur la muqueuse nasale. Les antihistaminiques bloquent la libération d'histamine dans la muqueuse nasale. Les préparations combinées à base de cortisone et d'antihistaminiques n'ont pas non plus d'effet addictif.

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